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Xbox Test de Metro Simulator 2 sur Xbox One : peur sur la ville

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Comme pour le premier épisode sorti en 2021 sur Xbox One, nous retrouvons les Russes de Kishmish Games à la manœuvre pour Metro Simulator 2. C’est un développeur indépendant dont vous avez peut-être croisé la route sur Xbox et ailleurs avec la série des Bus Driver Simulator. Nous découvrons ici Moscou et son célèbre métro autour de deux lignes pour voyager vers une vingtaine d’arrêts tels que Prospekt Mira, VDNkh, Novokouznetskaïa, Kitaï-gorod et plein d’autres noms que vous connaissez peut-être pour avoir lu Metro 2033 ou joué à son adaptation vidéoludique.

Vous pouvez bien sûr retiré le doigt de la gâchette : on est ici dans un simulateur de conduite de métro et rien d’autre. Deux modèles peuvent être manœuvrés ici : la version récente du moyen de transport nommé « Oka » ou bien son ancêtre au parfum soviétique, le Nomernoy. Si les tâches indispensables à accomplir pour se lancer sur les rails sont quasiment identiques d’un modèle à l’autre (mise en route du moteur, éclairage de la cabine, activation des systèmes de régulation de vitesse, etc), des petites choses comme la définition des messages d’information utilisent des technologies différentes : un écran grand et lisible pour le Oka, un petit rectangle et deux boutons pour le Nomernoy. Mais à quelques détails près, l’expérience est très semblable d’un métro à l’autre et n’agit que sur l’ambiance.​

metrosim2

Dans les deux cas, accrochez-vous bien. Metro Simulator 2 est un jeu qui ne brille pas par sa profondeur, en même temps qu’il parvient avec peu de choses à faire grimper la tension. En marge d’un mode libre permettant d’aller et venir sur les deux lignes en composant sa propre route, Metro Simulator 2 s’appuie essentiellement sur une série de missions un peu plus encadrées. L’occasion d’apprendre comment fonctionne le métro, comment se déroule la planification du trajet et ce qu’il convient de faire une fois le trajet terminé. Chacun des deux modèles de métro dispose de son didacticiel qui n’a de didactique que le nom. Chaque étape n’est expliquée qu’une seule fois, certaines choses ne sont pas forcément très claires pour les néophytes car trop peu précisées ; mais le pire, c’est que si vous avez le malheur de ne pas respecter l’ordre précis dans lequel faire les choses, c’est le blocage assuré ! Soit parce que ça ne respecte pas les règles (et débrouilles-toi alors pour comprendre comment corriger les choses), soit parce que le jeu bug.

Metro Simulator 2 semble avoir été fait pour fonctionner d’une seule et unique façon, au point qu’il nous a été impossible de terminer le second didacticiel, toutes les actions possibles sont bloquées sans retour arrière possible. Nous avons par ailleurs noté qu’en mettant le jeu en français certaines missions ne fonctionnent tout simplement pas. On est bien assis dans le métro mais sans possibilité de faire quoi que ce soit. Alors si vous envisagez d’y jouer et en l’absence éventuelle d’un correctif, un minimum de compréhension de l’anglais est indispensable. Ne comptez pas sur une section d’aide ou quelque documentation sur laquelle vous appuyer par la suite, Metro Simulator 2 ne compte même pas un écran qui rappelle la fonctionnalité des boutons de la manette. Notons enfin que le tableau de bord a ses boutons labelisés… en cyrillique. Si l’on a bien accès à une traduction au survol lors des missions d’apprentissage, plus rien n’est proposé après.​

metrosim2

Une fois que l’on a combattu les bugs et autres freins au plaisir de jeu, il reste une expérience qui n’a de toute façon que peu d’intérêt au-delà de la découverte. La conduite consiste naturellement en une simple gestion de l’accélération et du freinage pour parvenir à respecter les horaires sans pour autant dépasser les limitations de vitesse. On lance l’annonce à l’arrivée, on ouvre les portes, on envoie la seconde annonce, on referme les portes et on repart. Metro Simulator 2 enrobe cela avec un petit système de score qui évolue selon que l’on respecte ou non les heures, les annonces et les limitations de vitesse. Voilà, c’est tout. Il n’y a rien à gérer, à débloquer ou à personnaliser, il ne se passe rien d’imprévu, il n’y a pour ainsi dire aucune finalité au fait de parcourir les lignes plus d’une fois.

A ce stade l’expérience n’est même pas vraiment récréative comme peut l’être celle des simulations de trains ou de trams. Métro oblige, on ne peut pas vraiment compter sur le paysage pour égayer le trajet, bien que l’on mette au crédit du jeu son environnement sonore plutôt réussi. Il n’empêche que l’on aurait aimé profiter d’arrêts de métro autrement plus soignés, plus vivants, véritablement inspirés des lieux censés être représentés. Dans Metro Simulator 2 tout est vide, morne, inanimé. Pour le dire simplement assez laid dans l’ensemble. Tout cela étant dit, on ne voit pas grand-chose qui puisse nous permettre d’imaginer que ce jeu puisse correspondre aux attentes de qui que ce soit.​


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